De NEDC à WLTP
Des valeurs de consommation et d’émission plus proches de la réalité grâce à des conditions d’essai plus réalistes
Comment Alphabet a soutenu les entreprises et les organisations
En tant que premier fournisseur de mobilité d’entreprise, Alphabet a fait en sorte que ses clients soient dûment informés de tout ce qui concerne les répercussions de la procédure WLTP.
Nous continuerons à leur fournir des informations concernant les modifications de la législation et de la taxation locale. Nous avons également consulté tous les principaux intervenants dans la chaîne d’approvisionnement automobile à étudier comment les valeurs NEDC et WLTP pourraient être intégrées dans les processus opérationnels en tenant compte de toutes les exigences (légales) locales et internationales.
Des gestionnaires de comptes Alphabet attitrés étaient bien sûr présents pour aider les entreprises à revoir leurs politiques actuelles de parc automobile.
Qu’entend-on par WLTP
La « Worldwide Harmonised Light Vehicle Test Procedure » ou WLTP était un nouveau protocole introduit pour mesurer la consommation de carburant, ainsi que les émissions de CO2 et de gaz polluants des véhicules. La procédure a été développée par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE–ONU) pour remplacer l’actuel « New European Driving Cycle » (NEDC), en vigueur depuis les années 1970.
L’un des principaux objectifs de la procédure WLTP est de mieux aligner les résultats des essais en laboratoire avec l’utilisation du véhicule dans des conditions réelles sur la base des technologies actuelles des moteurs. Étant donné l’importance des objectifs de CO2 pour les performances économiques des constructeurs automobiles dans le monde entier, la procédure WLTP vise également à harmoniser les procédures des essais à une échelle mondiale afin de créer des conditions de concurrence équitables sur le marché.
WLTP en détail
Les mesures de CO2 résultant des essais WLTP sont incluses dans le certificat de conformité du véhicule et seront utilisées pour contrôler le respect par les constructeurs des objectifs fixés par l’Union européenne en matière de CO2. Dans de nombreux pays, les résultats des nouveaux essais de CO2 sont désormais pris en compte et utilisés dans la taxation lors de l’immatriculation et de l’achat d’un véhicule.
En plus de la procédure WLTP, la Commission de l’UE a appliqué les essais RDE (Real Driving Emissions ou émissions des véhicules en conditions de conduite réelles) comme exigence supplémentaire pour l’homologation de type conformément à la norme EU6d sur les émissions. Contrairement aux procédures NEDC et WLTP, les essais en matière d’émissions en conditions de conduite réelles mesurent les agents polluants tels que le NOx alors que les véhicules circulent sur la route, servant ainsi à confirmer la validité des résultats de laboratoire dans des conditions normales d’utilisation. Les essais RDE seront effectués sur un ensemble représentatif de modèles de véhicule.
Jusqu’en 2020, les normes NEDC et WLTP ont été conservées tandis que la procédure NEDC est restée la norme légalement contraignante pour le contrôle de l’objectif de CO2 des constructeurs. L’Union européenne a dû, par conséquent, revoir les objectifs de CO2 pour 2020-2021 en fonction des résultats des émissions selon le protocole.
La procédure WLTP a été mise en œuvre par tous les membres de la CEE–ONU (UE 28, Norvège, Islande, Suisse, Liechtenstein, Turquie et Israël) selon le calendrier susmentionné.
D’autres pays qui ont signé la convention WLTP, tels que la Chine, Japon, la Corée du Sud, la Russie, l’Inde et les États-Unis, sont actuellement au stade de la vérification et n’ont encore communiqué aucun calendrier d’entrée en vigueur.
Étant donné que l’équipement optionnel peut affecter le poids et l’aérodynamisme d’un véhicule, l’essai WLTP traduit mieux les niveaux d’émission attendus des véhicules personnalisés.
Les essais WLTP sont basés en laboratoire afin de garantir la comparabilité des conditions des essais pour tous les véhicules, par exemple le vent, la température, la densité du trafic, l’état de la route. Les résultats représentent par conséquent des conditions moyennes d’utilisation, et le type de conduite individuel peut toujours varier considérablement d’un conducteur à l’autre.
Politique de parc automobile
Dans le cadre de la procédure WLTP, les émissions moyennes de CO2 étaient supposées augmenter. Par conséquent, les sociétés qui ont inclus une limite de CO2 dans leur politique de parc automobile devront l’analyser, la reconsidérer et peut-être également l’ajuster.
La modification de la consommation de carburant et des valeurs de CO2 a eu des répercussions directes sur la sélection des véhicules des employés. De nombreux modèles pourraient ne plus être sélectionnés, si une politique de parc automobile reste la même. Nous nous attendions à une augmentation générale des niveaux de CO2 WLTP jusqu’à 25 % (pour les voitures de chaque constructeur automobile).
Il est donc devenu très important d’analyser les répercussions exactes des nouvelles valeurs de CO2 sur la liste des véhicules. Cela sera possible dès l’instant où les données officielles auront été communiquées par les constructeurs.
Fiscalité
Alors que la procédure WLTP a été adoptée à l’échelle internationale, la fiscalité des véhicules reste toujours une matière spécifique à chaque pays. Par conséquent, les gouvernements sont supposés ajuster la législation locale afin de clarifier toute incertitude concernant les répercussions sur la fiscalité en rapport avec les véhicules automobiles. À ce jour, aucune information détaillée n’a été mise à disposition par les différents pays. Toutefois, la fiscalité des véhicules est supposée augmenter, surtout dans les pays qui taxent en fonction des taux de CO2 (taxe environnementale, taxe de mise en circulation, etc.).
FAQ sur les principes fondamentaux de WLTP
Alors que la procédure WLTP a été adoptée à l’échelle internationale, la fiscalité des véhicules reste toujours une matière spécifique à chaque pays. Par conséquent, les gouvernements sont supposés ajuster la législation locale afin de clarifier toute incertitude concernant les répercussions sur la fiscalité en rapport avec les véhicules automobiles. À ce jour, des informations détaillées provenant des pays ne sont pas disponibles à ce sujet. Toutefois, la fiscalité des véhicules est supposée augmenter, surtout dans les pays qui taxent en fonction des taux de CO2 (taxe environnementale, taxe de mise en circulation, etc.).
WLTP est une exigence de certification contraignante légalement et elle s’applique dans la même mesure à tous les constructeurs.
La procédure WLTP a été introduite dans les pays de l’UE 28, en Norvège, en Islande, en Suisse (et au Liechtenstein) ainsi qu’en Turquie et en Israël, en tant qu’États utilisateurs.
En principe, le passage à la procédure WLTP ne change rien pour les véhicules déjà homologués. Dans la première étape de l’introduction à partir du 1er septembre 2017, la procédure WLTP sera appliquée dans un premier temps pour les nouvelles homologations de type. Les fabricants doivent introduire une demande auprès des autorités compétentes pertinentes lorsqu’ils souhaitent commercialiser un nouveau véhicule ou si un véhicule fait l’objet de modifications techniques importantes. À partir du 1er septembre 2018, les directives relatives à la procédure WLTP seront obligatoires pour toutes les nouvelles immatriculations.
Dans de nombreux pays, la fiscalité automobile est en partie conditionnée par les émissions de CO2 d’un véhicule. Toutefois, la mesure dans laquelle la nouvelle procédure d’essai affectera cette réglementation n’a pas encore été clarifiée à ce jour (en septembre 2017) puisque cette dernière est toujours régie par le droit national.
Les options peuvent modifier le poids ou l’aérodynamisme du véhicule et donc aussi affecter la consommation de carburant et les émissions. Dans la sélection des équipements spéciaux pendant la configuration d’un véhicule, il sera par conséquent possible, à l’avenir, de déterminer comment ceux-ci modifient la valeur CO2 du véhicule.
En réalité, la consommation et les émissions de CO2 d’un véhicule dépendent de divers facteurs qui ne peuvent être reconstitués en laboratoire avec la procédure WLTP 1 : 1. Un facteur clé concerne les différents styles de conduite. Cela signifie que, si deux conducteurs conduisent un véhicule exactement identique dans des conditions exactement identiques dans des conditions réelles sur route, des valeurs différentes seront nécessairement obtenues, par exemple par le comportement individuel d’accélération et de freinage.